Je dédie cet article à Gezim, Walid, Fatjon et leurs familles, ainsi qu’à tous les autres demandeurs d’asile dont j’ai croisé la route. Je les remercie pour la confiance qu’ils m’ont témoignée, malgré mon impuissance.
En ces heures sombres, où un projet de loi asile et immigration qualifié par Amnesty International de « texte dangereux » vient d’être approuvé par l’Assemblée Nationale et attend d’être validé par le Sénat, j’ai décidé de prendre la plume et de témoigner.
Pour le faire, j’ai choisi, volontairement, de parler de trois hommes.
Pas des enfants pour lesquels l’opinion publique s’émeut lorsqu’ils échouent, comme le petit Aylan, morts sur une plage.
Pas des femmes, de leur vulnérabilité, de leur précarité, de leur invisibilité qui a fait déjà couler tant de plumes.
Il me semble en effet que les hommes sont oubliés car ils sont souvent ceux dont on a peur et qui sont la cible de tant de discours méfiants à l’égard des étrangers. Peut-être les pense-t-on plus forts, plus agressifs. Mais le sont-ils vraiment pour affronter les épreuves de la migration dans ce contexte politique si peu accueillant ?
En ces heures sombres, où un projet de loi asile et immigration qualifié par Amnesty International de « texte dangereux » vient d’être approuvé par l’Assemblée Nationale et attend d’être validé par le Sénat, j’ai décidé de prendre la plume et de témoigner.
Pour le faire, j’ai choisi, volontairement, de parler de trois hommes.
Pas des enfants pour lesquels l’opinion publique s’émeut lorsqu’ils échouent, comme le petit Aylan, morts sur une plage.
Pas des femmes, de leur vulnérabilité, de leur précarité, de leur invisibilité qui a fait déjà couler tant de plumes.
Il me semble en effet que les hommes sont oubliés car ils sont souvent ceux dont on a peur et qui sont la cible de tant de discours méfiants à l’égard des étrangers. Peut-être les pense-t-on plus forts, plus agressifs. Mais le sont-ils vraiment pour affronter les épreuves de la migration dans ce contexte politique si peu accueillant ?